« Afin qu’en tout Dieu soit glorifié ! »
Règle de Saint Benoît 57,9

04-moinette-photographe

Les événements de l’année

Seizième dimanche année B

Pour vivre en profondeur votre liturgie du Dimanche nous vous proposons d’en méditer ci-dessous les textes avec une sœur de Venière

Les lectures :
1ere lecture : Jérémie 23,1-6
2eme lecture : Lettre aux Éphésiens 2,13-18
Évangile selon saint Marc 6,30-34

Tout d’abord lire
Lire plusieurs fois paisiblement. L’idéal serait, comme les moines depuis des siècles, de recopier les textes, à la main bien sûr, pour les faire entrer jusque dans notre corps. Mais bon! …nous n’avons pas toujours le temps.

Puis se poser quelques questions, à propos des textes d’abord
? Il y a bien sûr un mot crochet entre la 1ère lecture et l’Évangile que, doués comme vous êtes, vous avez déjà trouvé, surtout avec le Psaume 22 comme psaume graduel !
Mais à partir de cela, qu’est-ce que ce rapprochement apporte comme enrichissement de sens à chacun de ces textes ?
? Le Psaume, parlons-en. En quoi est-il comme notre réponse à ces deux lectures ?
? Quel “écho” de l’oracle de Jérémie peut-on trouver dans le passage des Éphésiens ?

Enfin, s’interroger soi-même, avec l’Esprit Saint

PROPOSITION DE LECTURE

? L’oracle de Jérémie tourne entièrement autour de l’image des « brebis »et du “berger“.
A la fin du passage évangélique, Marc nous dit que Jésus “fut saisi de pitié envers eux parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.” Mais l’Église ne nous propose pas un simple rapprochement lexical, pour faire joli, comme la Reine d’Angleterre assortit son chapeau et son sac à main. Les deux textes se font écho, s’enrichissent mutuellement, le premier annonce le second, et le second accomplit le premier. La situation de départ est quasi la même : de “misérables bergers” (les rois) ne se sont pas occupés du troupeau, ils ont laisser les “brebis” s’égarer et se disperser ; quant à la “foule” attirée par Jésus, elle n’a même plus de “berger”, plus de guide ni de défenseur.
Jérémie prophétise la venue de Dieu lui-même comme pasteur de son peuple : “je rassemblerai moi même le reste de mes brebis…
Il prophétise aussi la venue du Messie, le “vrai roi”, descendant de David. Jésus, à la fois vrai homme, Fils de David, et vrai Dieu accomplit ces deux promesses. C’est ce que sentent les foules qui accourent “de toutes les villes”.
Mais l’Évangile, lui, nous permet d’avoir un aperçu sur ce qu’est régner “en vrai roi”.
C’est peut-être d’abord être “saisi de pitié“, devant cette foule qui manifeste ainsi ses “manques“, son besoin, non de pain mais de sens, d’écoute, et sans doute de respect et de tendresse.
Puis c’est “les enseigner longuement”, leur partager la parole, leur révéler Dieu, visible en Jésus dans sa sollicitude (cf. envers les Apôtres : “Venez à l’écart… et reposez-vous un peu”)

? Le Psaume 22 dit à Dieu notre confiance envers lui, et notre action de grâces pour sa bonté envers nous . Il nous donne nourriture, repos (“sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer“, comme Jésus le désirait pour ses Apôtres), mais aussi protection, paix et justice, “grâce et bonheur“. Surtout il est celui qui donne et redonne la vie : “il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre”. Le ton du psalmiste est assuré, plein de confiance, car il s’appuie, non sur ses propres mérites, mais sur Dieu qui ne peut qu’agir “pour l’honneur de son nom.”
Ce Psaume est comme le contrepoint individuel aux deux autres textes, où la dimension est fortement collective, où Dieu est le berger d’un “troupeau”, peuple d’Israël ou foules de Galilée. Il nous rappelle ainsi que Dieu veille sur chacun d’entre nous avec amour.

? Néanmoins nous pouvons terminer sur une note plus collective, voire universelle. Dans la 1ère lecture, il s’agit de “rassembler les brebis” et concrètement de réunir les deux royaumes séparés : “Juda” et “Israël”. Dans le passage paulinien, il veut faire “un seul peuple” avec les “deux, Israël et les païens”,  faire tomber “ce qui les séparait, le mur de la haine“,  “rassembler les uns et les autres en faisant la paix“.
Nous avons peut-être l’impression d’en être loin, mais nous voyons ici l’idéal de Dieu, l’unité de tous les hommes, déjà réalisée en Jésus, le “seul Homme nouveau”, venu par sa croix apporter la paix et la réconciliation.

Avec l’aide du Saint-Esprit, se poser des questions sur soi en face de ces textes
Suis-je avide de la parole de Jésus comme les foules de Galilée ?
Suis-je plein(e) de confiance comme le psalmiste ?
Deux méditations, allongé(e) sur des “prés d’herbe fraîche” ?

Bel été et belles méditations!

lES évènements importants à l'Abbaye

Le 1er juillet : Nous avons eu  une journée d’accueil de nos frères Prêtres : tous ceux qui sont venus très régulièrement célébrer l’eucharistie pendant les longs mois où nous étions sans aumônier. Des liens se sont tissés qui ne demandent qu’à s’approfondir.
Nous sommes heureuses de leur offrir une journée de fête en nos murs, à la rencontre de la communauté :
Nous avons commencé comme il se doit par la célébration de l’eucharistie où nous avons fait mémoire des prêtres qui n’ont pu venir, du jubilé sacerdotal de Mgr. Wattebled et de l’anniversaire du P. Arnoux 80 ans ;
puis visite des lieux réguliers, avec explications plus profondes de notre vie de moniales selon la règle de St Benoît,
pique-nique sous le cloître, suivi par un « divertissement” offert par les sœurs dans notre salle de communauté : « Quelques facéties du monde monastique », des apophtegmes des Pères du désert et trois poèmes pleins d’humour de notre Sr Marie-Madeleine, tradition locale.
Chacun des prêtres a pu ensuite nous partager quelques souvenirs de son ministère qui nous ont bien émues et d’autres qui nous ont bien fait rire !
Une journée pleine d’amitié et de témoignage de notre amour du Seigneur !

Il est bon de vivre ensemble en frères et sœurs !

Reportage: “Entre chien et chat”!

Diapo. N°1 : Souvent les animaux ont beaucoup à nous apprendre à nous les humains!
Les dictons sont parfois trompeurs et « entre chiens et chats » ne signifie pas toujours « tension extrême » dans les disputes.
La preuve !

Diapo.N°2 Nous aimerions avoir cette belle bienveillance pour ceux qui sont plus petits et différents de nous .

Diapo N°3 Parfois courageusement les « minuscules » prennent la défense des géants…L’amour fait de grande chose !

Diapo.N°4-5-6 Alors pourquoi ne pas vivre ensemble dans la bienveillance et la concorde comme eux ?
Sommes-nous si « bêtes » pour nous disputer et nous nuire sans cesse ?

(merci à Mélinda et Sybille pour ces merveilleuses photos)

Année 2024 à Venière

Le 15 mai 2024, jubilé du Sacré-Cœur…
Nôtre pèlerinage monastique !

Nous partîmes sous la pluie…

Le 15 mai la communauté des moines bénédictins de l’Abbaye Sainte Marie de la Pierre qui vire, et celle des moniales bénédictines de l’Abbaye Notre Dame de Venière se sont retrouvées à Paray le Monial pour le Jubilé.
En effet nos fondateurs respectifs ont été marqués par la dévotion au cœur de Jésus (cf. notre rubrique histoire) et nous avons tenu à renouveler la consécration de notre monastère à l’occasion de ce pèlerinage.
Ce fut une journée magnifique, toute en délicatesses fraternelles dans une belle communion des cœurs.
A notre arrivée l’accueil chaleureux des frères, puis le chemin ensemble jusqu’à la visitation pour passer la porte du Jubilé et vivre l’eucharistie présidée par Mgr. Rivière.
Après nos dévotion, le repas où les échanges comme les mets furent bien copieux et savoureux.
En début d’après-midi accueil du Père Étienne Kern, recteur du sanctuaire et  présentation du message.
Puis nous avons eu une visite de la basilique clunisienne, guidée par notre Sr. Marguerite -Marie.
Le « timing » était parfait pour vivre tous ces évènements au rythme de rencontres et de partages pleins de sagesse d’expérience de vie monastique mais aussi beaucoup d’humour…

Nous revînmes les cœurs ensoleillés et tout brulants de charité…

Ce 8 février : A l’occasion du 4e centenaire de la fondation de leur monastère, Mère Abbesse Clotilde et les Moniales Bénédictines de l’Abbaye Notre Dame de Protection de Valognes ont invité les Frères et Sœurs de la famille Subiaco-Mont Cassin France, à participer à la clôture de ce Jubilé ; ce fut un temps fraternel très riche auquel a participé Sr. Marie-Bernard pour représenter notre communauté de Venière.
En ce jour de rencontre, deux conférences ont été proposées : le matin, Sr. Michèle-Marie a présenté les premières abbesses. Les moniales nous ont montré la Charte de fondation de l’Abbaye Notre-Dame de Protection, de 1623, ainsi que des livres de prières utilisés par les moniales au XVIIe et XVIIe siècles, des chasubles entièrement brodées à la main par les Bénédictines de l’Abbaye Royale.
Après le repas festif tous ensemble dans le réfectoire des moniales, Monsieur Julien Deshayes directeur du Pays d’art et d’histoire du Cotentin  a présenté une pierre d’autel du VIIe siècle, portant le nom de l’évêque, la date de consécration, 15 août 679 et faisant mention d’un premier monastère féminin de la région !
Enfin, il y eut la visite commentée de l’ancienne abbaye des Bénédictines, devenue aujourd’hui l’hôpital.
Le lendemain, 9 février : la fête de la Dédicace de leur église a été célébrée très solennellement, avec les abbés et abbesses présents.

Le 2 février 2024, se déroula le Jubilé de la vie consacrée à Paray-Le-Monial.
A l’initiative de Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun, Chalon et Mâcon, un jubilé a été ouvert le 27 décembre 2023 pour commémorer le 350e anniversaire de la première apparition du Cœur de Jésus à sœur Marguerite-Marie Alacoque,
Nos sœurs Madeleine, Marie-Noël et Sr. Emmanuel, ont rejoint les 200 consacrés, originaires de 28 pays et de 4 continents, à la basilique du Sacré-Cœur : « Le monde entier ou presque est là …Ce qui nous dit quelque chose de l’universalité, de la catholicité de notre Église. La vie religieuse, presque par définition, est sans frontière …ce qui traduit la disponibilité de ceux qui consacrent leur vie au Seigneur!» s’exclamait Mgr.Hérouard en introduisant sa conférence.
« Ce pèlerinage nous a permis de manifester notre joie de consacrés, notre bonheur à répondre à l’appel du Seigneur ! »
Les activités ont été riches, eucharisties, offices solennels, conférences spirituelles et rencontres fraternelles qui nous faisaient gouter à la diversité des vocations. »
Nous avons particulièrement été touchées par la conférence du père Étienne Kern, recteur du sanctuaire du Sacré-Cœur, qui nous a partagé les cinq point importants du message du Sacré-Cœur :
Se reposer sur le cœur de Jésus:
Marguerite-Marie y fut invitée…nous pouvons à notre tour y déposer nos fardeaux et nous laisser envahir par cet amour.
La Grâce de la Miséricorde:
Dieu est Là, Il nous aime et nous pouvons le laisser nous purifier afin de nous convertir à son amour.
Le Cœur Brûlant :
L’Amour du Seigneur est un feu qui brûle, une fournaise ardente nous sommes invitées à plonger notre cœur dans son cœur pour bruler de son Amour pour le Seigneur et pour nos frères.
La grâce de la fraternité.
En Jésus, en son cœur, nous nous reconnaissons frères et sœurs et nous nous portons les uns les autres dans une communion que seul l’Esprit peut tisser.
-Mission : La grâce de feu qui nous rend missionnaire. Prendre feu, rayonner de cet amour et témoigner de ce cœur qui nous a tant aimé !
Le feu est contagieux, découvrez-le ! 

Nous avons eu la joie d’avoir parmi nous Sr. Emmanuel du monastère de la Bonne Nouvelle de Bouaké Côte d’Ivoire.
Durant trois semaines nous avons eu de beaux partages et vécu des moments privilégiés comme le jubilé de la vie consacrée à Paray-le-Monial le 2 février. (Cf. reportage ci-dessus)
Sr. Emmanuel est maitresse de Chœur dans sa communauté depuis 2013 et c’est une fonction fondamentale pour la vie liturgique des Bénédictines. Cela demande un fort investissement de soi-même pour que la liturgie soit vivante et afin que chacune se sente bien épanouie pour chanter et glorifier le Seigneur, mais aussi pour que le chant soit harmonieux et unit à l’image de la communion fraternelle.
En effet les bénédictines se rassemblent pour chanter les offices 7 fois par jour, ce qui représente 6 à 7 heures d’offices chantés.
L’étude du chant est donc fondamentale et Sr. Emmanuel est venue faire un parcours de formation en France ces prochains mois.
Elle nous partageait que la particularité de l’Afrique c’est qu’en plus de l’étude classique du solfège, de la direction de chœur, de l’étude et l’enseignement des pièces, du soutien de la psalmodie, du choix du répertoire il y a l’étude du rythme et des divers instruments qui soutiennent le chant : La Kora, le Balafon, la cithare…
Il faut aussi savoir que chaque pays d’Afrique et même chaque région de Côte d’Ivoire a son propre rythme et pas seulement sa propre langue et son propre chant.
Au monastère de la Bonne Nouvelle Sr. Emmanuel s’attache à faire apprendre les chants avec le rythme car c’est aussi important que la langue.
A la Bonne Nouvelle il y a des sœurs de différents pays et régions et un moment particulièrement important pour souder la communion fraternelle est celui où Sr. Emmanuel permet à toutes les sœurs de se retrouver et de s’exprimer dans une composition de chants et rythmes qu’elle a créé pour que toutes s’expriment dans leur culture.
Cela permet un vrai échange, une reconnaissance de l’identité de l’autre, qui touche l’être au-delà des mots.
Les sœurs font alors l’expérience d’une joie profonde et d’une communion fraternelle qui s’instaure simplement avec le chant et la danse!
Souvent ces moments de chants ont brisé des murs d’incompréhension culturelles et de silences, nous témoigne-t-elle.
Nous remercions Sr. Emmanuel de ces belles leçons d’art de vivre fraternel et monastique, et avec joie en lui disant au-revoir nous lui avons « donné la moitié du chemin… ».

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Meilleurs vœux pour 2024

Chères familles, chers amis,
Les évènements si tragiques de l’actualité pourraient éteindre notre espérance et pourtant, la lumière de Noël, si fragile soit-elle, éclaire ce monde enténébré.
A chaque naissance, quelque chose de nouveau est mis au monde !
Jésus, Nouveau-Né, ouvre en nous des possibles que nous pensions inaccessibles,
il ouvre des chemins de vie là où nous ne voyions que des impasses.

A chacun, Paix, Force et Espérance pour faire grandir notre humanité.
Que le meilleur vous advienne en cette année 2024.

Mère Abbesse

Nos artisans ont de l’humour!


Alors qu’ils nettoyaient les chéneaux des toitures en face de notre chapelle,
nous entendant chanter durant un de nos offices,
ils ont laissé joyeusement leurs signes de louange sur nos toits!
Cela fait notre ravissement à la sortie de nos bâtiments…
Toutes les louanges plaisent au Seigneur!

Année 2023 à Venière

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Nous enchainons les festivités cette année avec le jubilé de platine de notre sœur Anne-Marie, ce mercredi 11 octobre.
Nous étions très émues lors de l’offrande des dons que sœur Anne-Marie a tenu à faire malgré son handicap.
Un grand moment fut aussi la remise de la bénédiction papale par Mrg. Wattebled.
Nous rendons grâce pour nos sœurs anciennes qui nous montrent le chemin de la confiance, de la persévérance et de la fidélité.

Le samedi 7 octobre nous célébrions le jubilé d’argent de notre sœur Marie-Paul.
Famille, amis, prêtres, sans oublier nos frères de la Pierre Qui Vire, étaient venus nombreux pour célébrer ces 25 ans de fidélité.

Une splendide journée fraternelle qui nous donne l’occasion de témoigner du bonheur à suivre le Seigneur!

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Le 8 juillet nous fêtions les 90 ans de notre fondation.
Pour cet évènement exceptionnel nous avions organisé une journée “portes-ouvertes” de 14h30 à 18h afin que nos voisins, nos proches amis et familles puissent découvrir les lieux essentiels de notre vie au monastère.
Chaque groupe avait pour guide une sœur qui les introduisait à notre art de vivre suivant la règle de Saint Benoît.
Après les visites nous avons pu échanger autour d’un goûter.
Puis nous avons proposé aux participants différents ateliers: Histoire de notre communauté, Témoignage de nos sœurs, Liturgie-Grégorien, audition de pièces d’orgues exécutées par nos deux sœurs organistes.
Et pour clore la célébration des Vêpres.
Quelques 200 personnes sont venues pour découvrir notre vie “à l’intérieur de la clôture”.
Beaucoup ont été touchés par la paix et la joie qui régnaient dans ces lieux.
Nous avons été sensibles à la bienveillance et à l’intérêt porté par chacun aux animations que nous avions organisées.
Ce fut vraiment une journée riche en amitié.

Ce jeudi 18 mai en la solennité de l’Ascension Sœur Agnès a fêté son jubilé de chêne!
Anniversaire des 80 ans de profession monastique pour notre centenaire.
Les jubilés de nos anciennes nous permettent de rendre grâce à Dieu pour le don de la fidélité et de la persévérance de nos sœurs dans l’ histoire de notre communauté de Venière où elles ont fait vœux de stabilité.

Elles sont un témoignage vivant du bonheur de vivre à la suite du Christ et dans la vie fraternelle.
(Vous pouvez lire son témoignage “sagesse de vie”sur ce lien )

 

 

Année 2022

Le 1er Octobre Monseigneur Benoit Rivière évêque du diocèse d’Autun, Châlon et Mâcon a conféré la Bénédiction Abbatiale à Mère Françoise-Emmanuel Vauchot.
Une importante assemblée composée de nombreux Abbés, Abbesses, frères et sœurs de monastères  ainsi que de communautés religieuses, consacrées, prêtres,  proches, fidèles et amis, ont accompagné notre communauté pour célébrer cet heureux évènement.
Nous vous invitons à vous joindre à notre joie et notre action de grâces.