27 ème dimanche année B
Pour vivre en profondeur votre liturgie du Dimanche nous vous proposons d’en méditer ci-dessous les textes avec une sœur de Venière
Les lectures :
1ere lecture : Genèse 2,18-24
2eme lecture : Lettre aux Hébreux 2,9-11
Évangile selon saint Marc 10,2-16
Tout d’abord lire
Lire plusieurs fois paisiblement. L’idéal serait, comme les moines depuis des siècles, de recopier les textes, à la main bien sûr, pour les faire entrer jusque dans notre corps. Mais bon! …nous n’avons pas toujours le temps.
Puis se poser quelques questions, à propos des textes d’abord
? Nous ne ferons à personne l’injure de demander pourquoi la liturgie de ce dimanche réunit la 1ère lecture et l’Évangile.
Celui-ci cite explicitement celle-là. Quant au sujet du mariage, et à celui du divorce, il est aujourd’hui “sensible”, comme disent les journalistes.
Est-il besoin sur ce site de rappeler ce qu’en dit l’Église ?
A titre exceptionnel, nous allons faire quelque chose de différent.
Nous partirons du texte exact de la Genèse, tel qu’on peut le trouver dans nos Bibles : “…l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et ils ne feront qu’une seule chair.”
Puis nous irons voir le texte exact de Marc 10,8 dans nos Bibles :” …l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et ils ne feront qu’une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils seront une seule chair.“
Oui, c’est la même chose, mais est-ce exactement la même chose que dans la lecture liturgique ? Voyez-vous une différence ?
Et cette différence vous paraît-elle avoir une signification ?
Enfin, s’interroger soi-même, avec l’Esprit Saint.
PROPOSITION DE LECTURE
? “Ne faire qu’un“, avoir “un seul cœur, une seule âme“, comme le chantait jadis Édith Piaf dans “les Trois Cloches” pour les cloches du mariage, c’est le rêve de tous les amoureux.
Mais ce n’est pas le rêve de Dieu : pour lui, et pour Jésus dans l’Évangile, ils ne doivent faire qu’une “seule chair”.
La “chair” n’a pas, dans la Bible, la connotation dévalorisante, méprisante, qu’elle a dans le monde grec. Elle n’est pas opposée à “l’âme”, comme la matière à l’esprit, car l’être humain est un, corps, cœur et esprit. La “chair” le désigne dans son aspect corporel, terrestre, et donc fragile, précaire, mortel, mais aussi dans ce qui lui permet la relation à autrui. La “chair” a été voulue et “modelée” par Dieu, et surtout “le Verbe s’est chair“.
Dire des époux qu’ils “ne feront qu’une seule chair”, c’est évoquer sans doute l’union sexuelle, mais aussi toute relation passant par le corps, et l’enfant, chair unique, née des deux chairs de ses parents. Ce n’est pas réduire le mariage à l’aspect charnel, puisque les deux textes précisent : “l’homme quittera son père et sa mère (ce qui, dans la civilisation biblique, qui est aussi celle de Jésus, n’est pas une petite chose !), il s’attachera à sa femme…’ (ce qui n’est pas rien non plus, et donne à la femme sa dignité). Mais on sent que Dieu veut éviter un écueil, car “ne faire qu’un” tout court, c’est bien autre chose ! L’expression suggère la fusion de deux êtres en un seul, ce que Dieu, le Dieu Trinité, un en Trois Personnes distinctes, ne peut accepter. l’Unicité de chaque personne humaine conditionne sa liberté fondamentale, et sa condition de créature, certes, mais créée à l’image de Dieu, et pouvant le rejoindre au fond de son “cœur”, nous dirions aujourd’hui, de sa “personne”. L’altérité est aujourd’hui un mot à la mode, parce que c’est une réalité dont nous redécouvrons l’importance, et d’abord pour notre propre “moi”. Comment être “soi”, si l’on est “collé”, et même “absorbé”, “mangé” par un autre, avec lequel on ne fait “qu’un” ?
Dans les couples fusionnels, il y a toujours, si l’on peut dire, un des deux qui est “un” plus que l’autre, et qui domine.
Pour aimer, il faut être deux, distincts, unis mais différents, à l’image de notre Dieu. L’autre – et pas seulement l’autre du couple, car cela est valable pour tout rapport social – est toujours à découvrir, à l’extérieur de moi, si intime qu’il soit devenu. Voilà ce que veut notre Dieu, le « Tout Autre », qui s’est fait l’un de nous.
Avec l’aide du Saint-Esprit, se poser des questions sur soi en face de ces textes
Que je vive en couple ou pas, qu’est-ce que cette réflexion peut m’apporter pour mes rapports à autrui ?
A la semaine prochaine!
Année 2024 à Venière
lES évènements importants à l'Abbaye
Les 7 et 8 septembre : notre expérience de chant Grégorien dans une chapelle romane !
Tout près de notre monastère se trouve Chapaize, une église romane de la première moitié du XI ème siècle.
Dès que vous entrez, vous êtes saisis par la beauté de l’architecture !
Des piliers massifs donnant l’impression de stabilité et de force traversant le temps.
L’harmonie des voutes, de l’espace, vous entoure d’une atmosphère d’intimité où le Souffle passe…
Marie Mottet, notre professeur de chant, nous initie au mystère des églises romanes et du chant grégorien : « Il nous faut d’abord « réveiller les pierres », nous dit-elle !
Sur cette étrange injonction nous commençons à chanter dans la nef.
Au début, rien d’extraordinaire.
Puis nous avançons dans le chœur où Marie nous montre trois espaces.
Le premier se situait à l’entrée du chœur où s’élevait à la verticale la plus haute coupole.
Nous chantions et nous avions l’impression d’être littéralement aspirées vers le haut.
Nous pouvions chanter à pleine voix, sans pour autant couvrir la voix des autres sœurs comme si la voute absorbait juste ce qu’il fallait pour garder l’harmonie.
Nous sentions une grande ouverture intérieure, nos voix sortaient des profondeurs pour s’élever vers le créateur…c’était immense !
Le deuxième espace se situait au milieu du chœur, il avait une coupole plus basse et plus arrondie…Nous ressentions davantage d’intimité, de rondeur et douceur dans l’harmonie de la pièce grégorienne.
Le troisième espace se trouvait au fond, dans l’abside principale, là où se tenait l’autel et d’où le prêtre célébrait et chantait les paroles du Mystère Eucharistique.
En chantant face au mur un incroyable écho se déployait partout dans l’église. On distinguait parfaitement les paroles et elles emplissaient complètement l’espace, incarnant ainsi la « Présence de la Parole-sacrée » proclamée. Tout notre être était saisi.
Le plus surprenant de cette expérience fut, qu’au bout d’une heure de chant, les pierres s’étaient effectivement « réveillées », elles vibraient et très distinctement elles faisaient résonner en écho la note de la corde de récitation de la pièce grégorienne que nous chantions.
Si bien qu’il nous était facile de chanter avec justesse, nous faisions évoluer avec légèreté la neumatique riche et florissante en arabesque sonore le long de cette corde tenue par les « pierres enchantées » !
La vibration des pierres, littéralement, « jouait » avec nous et réciproquement faisait vibrer notre corps.
Cela nous donnait une impression de liberté mais aussi de joie profonde de chanter dans cette harmonie cosmique faite à la gloire de Dieu.
De retour chez nous, pour l’office de vêpres, nous avons éprouvé une grande nostalgie en l’absence de cet écho complice des pierres, que tous les micros du monde ne sauraient remplacer !
Quelle platitude ! Nos pauvres sons n’arrivaient plus à s’envoler !
Mais c’est le défi que s’est donné Marie : nous apprendre à retrouver les joies du jeu sonore de l’architecture romane en travaillant nos propres voutes intérieures afin de les faire résonner entre nous et dans les hauteurs…C’est un beau challenge à vivre…Venez nous écouter !
Ces groupes qui nous réjouissent…
Parmi les nombreux groupes, venus passer un temps au monastère, celui de trente jeunes venant de Grèce nous a particulièrement interpellées.
Ces jeunes avaient participé aux JMJ de Lisbonne l’année dernière et ont décidé de poursuivre l’élan de cette grande rencontre internationale en organisant un pèlerinage à Lourdes avec étapes à Venière et Taizé.
En effet, ils avaient été particulièrement touchés, à Lisbonne, par les chants de Taizé lors des animations liturgiques et voulaient donc faire connaissance de cette communauté.
Dans ce but ils ont fait halte chez nous. Nous avons eu des rencontres fructueuses : une Eucharistie entièrement en grec où les plus initiées n’ont reconnu que quelques mots. Nos familiers en ont été heureux et ont souligné la joie de sentir la dimension universelle de l’Église.
Un soir, un échange chaleureux et joyeux nous a tous rassemblés dans la cour de l’hôtellerie. Ils nous ont appris qu’ en Grèce les catholiques sont très minoritaires mais dans les familles et la vie courante, ils vivent un vrai œcuménisme avec les orthodoxes ; beaucoup de familles sont mixtes, si bien que les catholiques ont accepté de fêter Pâques à la même date que les orthodoxes. Ce fut aussi, pour eux, l’occasion de nous poser de multiples questions sur la vie monastique Bénédictine qu’ils ne connaissent pas en Grèce.
Toucher à l’universalité de l’Église c’est toujours goûter au feu de l’Esprit Saint et la joie qu’Il répand en nos cœurs.
Nous rendons grâce à Dieu pour ces belles rencontres d’été !
Le 1er juillet : Nous avons eu une journée d’accueil de nos frères Prêtres : tous ceux qui sont venus très régulièrement célébrer l’eucharistie pendant les longs mois où nous étions sans aumônier. Des liens se sont tissés qui ne demandent qu’à s’approfondir.
Nous sommes heureuses de leur offrir une journée de fête en nos murs, à la rencontre de la communauté :
Nous avons commencé comme il se doit par la célébration de l’eucharistie où nous avons fait mémoire des prêtres qui n’ont pu venir, du jubilé sacerdotal de Mgr. Wattebled et de l’anniversaire du P. Arnoux 80 ans ;
puis visite des lieux réguliers, avec explications plus profondes de notre vie de moniales selon la règle de St Benoît,
pique-nique sous le cloître, suivi par un « divertissement” offert par les sœurs dans notre salle de communauté : « Quelques facéties du monde monastique », des apophtegmes des Pères du désert et trois poèmes pleins d’humour de notre Sr Marie-Madeleine, tradition locale.
Chacun des prêtres a pu ensuite nous partager quelques souvenirs de son ministère qui nous ont bien émues et d’autres qui nous ont bien fait rire !
Une journée pleine d’amitié et de témoignage de notre amour du Seigneur !
Il est bon de vivre ensemble en frères et sœurs !
Reportage: “Entre chien et chat”!
Diapo. N°1 : Souvent les animaux ont beaucoup à nous apprendre à nous les humains!
Les dictons sont parfois trompeurs et « entre chiens et chats » ne signifie pas toujours « tension extrême » dans les disputes.
La preuve !
Diapo.N°2 Nous aimerions avoir cette belle bienveillance pour ceux qui sont plus petits et différents de nous .
Diapo N°3 Parfois courageusement les « minuscules » prennent la défense des géants…L’amour fait de grande chose !
Diapo.N°4-5-6 Alors pourquoi ne pas vivre ensemble dans la bienveillance et la concorde comme eux ?
Sommes-nous si « bêtes » pour nous disputer et nous nuire sans cesse ?
(merci à Mélinda et Sybille pour ces merveilleuses photos)
Le 15 mai 2024, jubilé du Sacré-Cœur…
Nôtre pèlerinage monastique !
Nous partîmes sous la pluie…
Le 15 mai la communauté des moines bénédictins de l’Abbaye Sainte Marie de la Pierre qui vire, et celle des moniales bénédictines de l’Abbaye Notre Dame de Venière se sont retrouvées à Paray le Monial pour le Jubilé.
En effet nos fondateurs respectifs ont été marqués par la dévotion au cœur de Jésus (cf. notre rubrique histoire) et nous avons tenu à renouveler la consécration de notre monastère à l’occasion de ce pèlerinage.
Ce fut une journée magnifique, toute en délicatesses fraternelles dans une belle communion des cœurs.
A notre arrivée l’accueil chaleureux des frères, puis le chemin ensemble jusqu’à la visitation pour passer la porte du Jubilé et vivre l’eucharistie présidée par Mgr. Rivière.
Après nos dévotion, le repas où les échanges comme les mets furent bien copieux et savoureux.
En début d’après-midi accueil du Père Étienne Kern, recteur du sanctuaire et présentation du message.
Puis nous avons eu une visite de la basilique clunisienne, guidée par notre Sr. Marguerite -Marie.
Le « timing » était parfait pour vivre tous ces évènements au rythme de rencontres et de partages pleins de sagesse d’expérience de vie monastique mais aussi beaucoup d’humour…
Nous revînmes les cœurs ensoleillés et tout brulants de charité…
Ce 8 février : A l’occasion du 4e centenaire de la fondation de leur monastère, Mère Abbesse Clotilde et les Moniales Bénédictines de l’Abbaye Notre Dame de Protection de Valognes ont invité les Frères et Sœurs de la famille Subiaco-Mont Cassin France, à participer à la clôture de ce Jubilé ; ce fut un temps fraternel très riche auquel a participé Sr. Marie-Bernard pour représenter notre communauté de Venière.
En ce jour de rencontre, deux conférences ont été proposées : le matin, Sr. Michèle-Marie a présenté les premières abbesses. Les moniales nous ont montré la Charte de fondation de l’Abbaye Notre-Dame de Protection, de 1623, ainsi que des livres de prières utilisés par les moniales au XVIIe et XVIIe siècles, des chasubles entièrement brodées à la main par les Bénédictines de l’Abbaye Royale.
Après le repas festif tous ensemble dans le réfectoire des moniales, Monsieur Julien Deshayes directeur du Pays d’art et d’histoire du Cotentin a présenté une pierre d’autel du VIIe siècle, portant le nom de l’évêque, la date de consécration, 15 août 679 et faisant mention d’un premier monastère féminin de la région !
Enfin, il y eut la visite commentée de l’ancienne abbaye des Bénédictines, devenue aujourd’hui l’hôpital.
Le lendemain, 9 février : la fête de la Dédicace de leur église a été célébrée très solennellement, avec les abbés et abbesses présents.
Le 2 février 2024, se déroula le Jubilé de la vie consacrée à Paray-Le-Monial.
A l’initiative de Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun, Chalon et Mâcon, un jubilé a été ouvert le 27 décembre 2023 pour commémorer le 350e anniversaire de la première apparition du Cœur de Jésus à sœur Marguerite-Marie Alacoque,
Nos sœurs Madeleine, Marie-Noël et Sr. Emmanuel, ont rejoint les 200 consacrés, originaires de 28 pays et de 4 continents, à la basilique du Sacré-Cœur : « Le monde entier ou presque est là …Ce qui nous dit quelque chose de l’universalité, de la catholicité de notre Église. La vie religieuse, presque par définition, est sans frontière …ce qui traduit la disponibilité de ceux qui consacrent leur vie au Seigneur!» s’exclamait Mgr.Hérouard en introduisant sa conférence.
« Ce pèlerinage nous a permis de manifester notre joie de consacrés, notre bonheur à répondre à l’appel du Seigneur ! »
Les activités ont été riches, eucharisties, offices solennels, conférences spirituelles et rencontres fraternelles qui nous faisaient gouter à la diversité des vocations. »
Nous avons particulièrement été touchées par la conférence du père Étienne Kern, recteur du sanctuaire du Sacré-Cœur, qui nous a partagé les cinq point importants du message du Sacré-Cœur :
–Se reposer sur le cœur de Jésus:
Marguerite-Marie y fut invitée…nous pouvons à notre tour y déposer nos fardeaux et nous laisser envahir par cet amour.
–La Grâce de la Miséricorde:
Dieu est Là, Il nous aime et nous pouvons le laisser nous purifier afin de nous convertir à son amour.
–Le Cœur Brûlant :
L’Amour du Seigneur est un feu qui brûle, une fournaise ardente nous sommes invitées à plonger notre cœur dans son cœur pour bruler de son Amour pour le Seigneur et pour nos frères.
–La grâce de la fraternité.
En Jésus, en son cœur, nous nous reconnaissons frères et sœurs et nous nous portons les uns les autres dans une communion que seul l’Esprit peut tisser.
-Mission : La grâce de feu qui nous rend missionnaire. Prendre feu, rayonner de cet amour et témoigner de ce cœur qui nous a tant aimé !
Le feu est contagieux, découvrez-le !
Nous avons eu la joie d’avoir parmi nous Sr. Emmanuel du monastère de la Bonne Nouvelle de Bouaké Côte d’Ivoire.
Durant trois semaines nous avons eu de beaux partages et vécu des moments privilégiés comme le jubilé de la vie consacrée à Paray-le-Monial le 2 février. (Cf. reportage ci-dessus)
Sr. Emmanuel est maitresse de Chœur dans sa communauté depuis 2013 et c’est une fonction fondamentale pour la vie liturgique des Bénédictines. Cela demande un fort investissement de soi-même pour que la liturgie soit vivante et afin que chacune se sente bien épanouie pour chanter et glorifier le Seigneur, mais aussi pour que le chant soit harmonieux et unit à l’image de la communion fraternelle.
En effet les bénédictines se rassemblent pour chanter les offices 7 fois par jour, ce qui représente 6 à 7 heures d’offices chantés.
L’étude du chant est donc fondamentale et Sr. Emmanuel est venue faire un parcours de formation en France ces prochains mois.
Elle nous partageait que la particularité de l’Afrique c’est qu’en plus de l’étude classique du solfège, de la direction de chœur, de l’étude et l’enseignement des pièces, du soutien de la psalmodie, du choix du répertoire il y a l’étude du rythme et des divers instruments qui soutiennent le chant : La Kora, le Balafon, la cithare…
Il faut aussi savoir que chaque pays d’Afrique et même chaque région de Côte d’Ivoire a son propre rythme et pas seulement sa propre langue et son propre chant.
Au monastère de la Bonne Nouvelle Sr. Emmanuel s’attache à faire apprendre les chants avec le rythme car c’est aussi important que la langue.
A la Bonne Nouvelle il y a des sœurs de différents pays et régions et un moment particulièrement important pour souder la communion fraternelle est celui où Sr. Emmanuel permet à toutes les sœurs de se retrouver et de s’exprimer dans une composition de chants et rythmes qu’elle a créé pour que toutes s’expriment dans leur culture.
Cela permet un vrai échange, une reconnaissance de l’identité de l’autre, qui touche l’être au-delà des mots.
Les sœurs font alors l’expérience d’une joie profonde et d’une communion fraternelle qui s’instaure simplement avec le chant et la danse!
Souvent ces moments de chants ont brisé des murs d’incompréhension culturelles et de silences, nous témoigne-t-elle.
Nous remercions Sr. Emmanuel de ces belles leçons d’art de vivre fraternel et monastique, et avec joie en lui disant au-revoir nous lui avons « donné la moitié du chemin… ».
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Nos artisans ont de l’humour!
Alors qu’ils nettoyaient les chéneaux des toitures en face de notre chapelle,
nous entendant chanter durant un de nos offices,
ils ont laissé joyeusement leurs signes de louange sur nos toits!
Cela fait notre ravissement à la sortie de nos bâtiments…
Toutes les louanges plaisent au Seigneur!
Meilleurs vœux pour 2024
Chères familles, chers amis,
Les évènements si tragiques de l’actualité pourraient éteindre notre espérance et pourtant, la lumière de Noël, si fragile soit-elle, éclaire ce monde enténébré.
A chaque naissance, quelque chose de nouveau est mis au monde !
Jésus, Nouveau-Né, ouvre en nous des possibles que nous pensions inaccessibles,
il ouvre des chemins de vie là où nous ne voyions que des impasses.
A chacun, Paix, Force et Espérance pour faire grandir notre humanité.
Que le meilleur vous advienne en cette année 2024.
Mère Abbesse
Année 2023 à Venière
Nous enchainons les festivités cette année avec le jubilé de platine de notre sœur Anne-Marie, ce mercredi 11 octobre.
Nous étions très émues lors de l’offrande des dons que sœur Anne-Marie a tenu à faire malgré son handicap.
Un grand moment fut aussi la remise de la bénédiction papale par Mrg. Wattebled.
Nous rendons grâce pour nos sœurs anciennes qui nous montrent le chemin de la confiance, de la persévérance et de la fidélité.
Le samedi 7 octobre nous célébrions le jubilé d’argent de notre sœur Marie-Paul.
Famille, amis, prêtres, sans oublier nos frères de la Pierre Qui Vire, étaient venus nombreux pour célébrer ces 25 ans de fidélité.
Une splendide journée fraternelle qui nous donne l’occasion de témoigner du bonheur à suivre le Seigneur!
Le 8 juillet nous fêtions les 90 ans de notre fondation.
Pour cet évènement exceptionnel nous avions organisé une journée “portes-ouvertes” de 14h30 à 18h afin que nos voisins, nos proches amis et familles puissent découvrir les lieux essentiels de notre vie au monastère.
Chaque groupe avait pour guide une sœur qui les introduisait à notre art de vivre suivant la règle de Saint Benoît.
Après les visites nous avons pu échanger autour d’un goûter.
Puis nous avons proposé aux participants différents ateliers: Histoire de notre communauté, Témoignage de nos sœurs, Liturgie-Grégorien, audition de pièces d’orgues exécutées par nos deux sœurs organistes.
Et pour clore la célébration des Vêpres.
Quelques 200 personnes sont venues pour découvrir notre vie “à l’intérieur de la clôture”.
Beaucoup ont été touchés par la paix et la joie qui régnaient dans ces lieux.
Nous avons été sensibles à la bienveillance et à l’intérêt porté par chacun aux animations que nous avions organisées.
Ce fut vraiment une journée riche en amitié.
Ce jeudi 18 mai en la solennité de l’Ascension Sœur Agnès a fêté son jubilé de chêne!
Anniversaire des 80 ans de profession monastique pour notre centenaire.
Les jubilés de nos anciennes nous permettent de rendre grâce à Dieu pour le don de la fidélité et de la persévérance de nos sœurs dans l’ histoire de notre communauté de Venière où elles ont fait vœux de stabilité.
Elles sont un témoignage vivant du bonheur de vivre à la suite du Christ et dans la vie fraternelle.
(Vous pouvez lire son témoignage “sagesse de vie”sur ce lien )
Année 2022
Le 1er Octobre Monseigneur Benoit Rivière évêque du diocèse d’Autun, Châlon et Mâcon a conféré la Bénédiction Abbatiale à Mère Françoise-Emmanuel Vauchot.
Une importante assemblée composée de nombreux Abbés, Abbesses, frères et sœurs de monastères ainsi que de communautés religieuses, consacrées, prêtres, proches, fidèles et amis, ont accompagné notre communauté pour célébrer cet heureux évènement.
Nous vous invitons à vous joindre à notre joie et notre action de grâces.“