« Afin qu’en tout Dieu soit glorifié ! »
Règle de Saint Benoît 57,9

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Les événements de l’année

3 ème Dimanche temps pascal Année B

Pour vivre en profondeur votre liturgie du Dimanche nous vous proposons d’en méditer ci-dessous les textes avec une sœur de Venière

Les lectures
1ere lecture : Actes 3,13-15 et 17-19
2eme lecture : 1° Lettre de Jean 2,1-5a
Évangile selon saint Luc 24,35-4

Tout d’abord lire
Lire plusieurs fois paisiblement. L’idéal serait, comme les moines depuis des siècles, de recopier les textes, à la main bien sûr, pour les faire entrer jusque dans notre corps. Mais bon! …nous n’avons pas toujours le temps.

Puis se poser quelques questions, à propos des textes d’abord
? Quelle “passerelle” peut-on trouver entre cet Évangile et la 1ère lecture ?
En quoi ce passage des Actes montre-t-il que les Apôtres ont écouté et compris Jésus ?
? Quel est le mot crochet qui relie ces trois lectures ?
? Dans ce passage de Luc, Jésus ressuscité mange avec ses disciples. En quoi est-ce important

Enfin, s’interroger soi-même, avec l’Esprit Saint.

PROPOSITION DE LECTURE

? Dans cet Évangile, comme dans celui qui le précède, les “pèlerins d’Emmaüs“, Jésus enseigne à ces disciples à lire l’Écritures et à y trouver tout ce qui le concernait, l’annonçait : “…il fallait de s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes…” Pierre a parfaitement compris et il transmet le message : “Mais Dieu qui, par la bouche de tous les prophètes, avait annoncé que son Messie souffrirait, accomplissait ainsi sa parole.”
Cette “parole”, c’est le dessein de salut qui se réalise dans le Mystère pascal, c’est cela “l’intelligence des Écritures” : “C’est bien ce qui était annoncé par l’Écriture, les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour...”
Ce à quoi fait écho la proclamation de Pierre, rappelant l’histoire toute récente de la Passion, dans une série d’oppositions : “…le Dieu de nos pères, a donné sa gloire à son serviteur Jésus, alors qui vous, vous l’aviez livré…Lui, le saint et le juste, vous l’avez rejeté…Lui, le chef des vivants, vous l’avez tué ; mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts…
En fait, ces deux textes présentent la convergence de deux témoignages : celui des Écritures, et celui dont sont chargés les disciples, qui ont vu le Christ ressuscité : “…nous en sommes témoins…“, selon la parole de Jésus : “C’est vous qui en êtes les témoins.”
L’Évangile ajoute une dimension, celle de la prédication “à toutes les nations, en commençant par Jérusalem”, mais c’est bien cela que raconte ce passage des Actes : Pierre commence ici sa prédication, par Jérusalem, aux Juifs d’abord, avant de l’étendre à tous les peuples.
? Les trois lectures de ce dimanche mettent en valeur le pardon des péchés : “…pour que vos péchés soient effacés…Il est la victime offerte pour nos péchés…la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés…
Pardon obtenu parles souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour…”
La “conversion” n’est pas le passage à une attitude morale juste, mais l’ouverture à la foi au Christ, à la miséricorde donnée. “Péché” n’est plus un mot à la mode, même si ses conséquences s’étalent sur nos écrans ! “Souffrances” non plus. Mais justement, le Christ sur la croix s’est fait solidaire de nos souffrances et de nos péchés : “et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.” Nous retrouvons l’idée de l’universalité du salut. Mais Pierre précise qu’il s’agit d'”effacer” les péchés : de refaire à neuf cette humanité, de la recréer.

? Luc veut insister sur la vérité corporelle de la Résurrection : Jésus n’est pas un “esprit”, au sens de fantôme, il a chair et os. Du coup, il mange “devant eux”. En même temps, tout en étant le même (“c’est bien moi !”), il est “autre”. Il ne “vient” pas, il ne passe pas par les portes, mais “lui-même était là au milieu d’eux”. C’est bien le Crucifié, qui porte les stigmates de sa Passion :”Voyez mes mains et mes pieds…” – mais il peut aussi dire :”Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous…” car son mode de présence à ses disciples a changé. Il est passé de l’autre côté de la mort, son corps est tout entier dans la gloire et nos sens humains n’ont pas l’expérience d’un corps ressuscité.
Il se manifeste librement à ses disciples pour attester sa résurrection, mais ils ont “du mal” à le percevoir – cela est clair dans la plupart des récits d’apparitions du Ressuscité, allez voir.
Les Apôtres sont “témoins” de la Présence d’un Vivant, d’une manière dont nous ne bénéficions plus, mais Jésus est Vivant pour nous, et aujourd’hui comme hier, il nous renvoie aux Écritures, y compris cette “nouvelle Écriture” qu’est pour nous aujourd’hui le Nouveau Testament.

Avec l’aide du Saint-Esprit, se poser des questions sur soi en face de ces textes
Jésus est présent avec moi, dans ma vie, et il me dit : “la paix soit avec toi“, comme il l’a dit à ses disciples.
Est-ce que je le reconnais ?
Est-ce que je le connais ?
Jean nous donne le critère : “Et voici comment nous pouvons savoir que nous le connaissons : c’est en gardant ses commandements.”

Comme les pèlerins d’Emmaüs que le Ressuscité vous accompagne sur votre route cette semaine !
Saurez-vous le reconnaitre ?

lES évènements importants à l'Abbaye

Année 2024 à Venière

Ce 8 février : A l’occasion du 4e centenaire de la fondation de leur monastère, Mère Abbesse Clotilde et les Moniales Bénédictines de l’Abbaye Notre Dame de Protection de Valognes ont invité les Frères et Sœurs de la famille Subiaco-Mont Cassin France, à participer à la clôture de ce Jubilé ; ce fut un temps fraternel très riche auquel a participé Sr. Marie-Bernard pour représenter notre communauté de Venière.
En ce jour de rencontre, deux conférences ont été proposées : le matin, Sr. Michèle-Marie a présenté les premières abbesses. Les moniales nous ont montré la Charte de fondation de l’Abbaye Notre-Dame de Protection, de 1623, ainsi que des livres de prières utilisés par les moniales au XVIIe et XVIIe siècles, des chasubles entièrement brodées à la main par les Bénédictines de l’Abbaye Royale.
Après le repas festif tous ensemble dans le réfectoire des moniales, Monsieur Julien Deshayes directeur du Pays d’art et d’histoire du Cotentin  a présenté une pierre d’autel du VIIe siècle, portant le nom de l’évêque, la date de consécration, 15 août 679 et faisant mention d’un premier monastère féminin de la région !
Enfin, il y eut la visite commentée de l’ancienne abbaye des Bénédictines, devenue aujourd’hui l’hôpital.
Le lendemain, 9 février : la fête de la Dédicace de leur église a été célébrée très solennellement, avec les abbés et abbesses présents.

Le 2 février 2024, se déroula le Jubilé de la vie consacrée à Paray-Le-Monial.
A l’initiative de Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun, Chalon et Mâcon, un jubilé a été ouvert le 27 décembre 2023 pour commémorer le 350e anniversaire de la première apparition du Cœur de Jésus à sœur Marguerite-Marie Alacoque,
Nos sœurs Madeleine, Marie-Noël et Sr. Emmanuel, ont rejoint les 200 consacrés, originaires de 28 pays et de 4 continents, à la basilique du Sacré-Cœur : « Le monde entier ou presque est là …Ce qui nous dit quelque chose de l’universalité, de la catholicité de notre Église. La vie religieuse, presque par définition, est sans frontière …ce qui traduit la disponibilité de ceux qui consacrent leur vie au Seigneur!» s’exclamait Mgr.Hérouard en introduisant sa conférence.
« Ce pèlerinage nous a permis de manifester notre joie de consacrés, notre bonheur à répondre à l’appel du Seigneur ! »
Les activités ont été riches, eucharisties, offices solennels, conférences spirituelles et rencontres fraternelles qui nous faisaient gouter à la diversité des vocations. »
Nous avons particulièrement été touchées par la conférence du père Étienne Kern, recteur du sanctuaire du Sacré-Cœur, qui nous a partagé les cinq point importants du message du Sacré-Cœur :
Se reposer sur le cœur de Jésus:
Marguerite-Marie y fut invitée…nous pouvons à notre tour y déposer nos fardeaux et nous laisser envahir par cet amour.
La Grâce de la Miséricorde:
Dieu est Là, Il nous aime et nous pouvons le laisser nous purifier afin de nous convertir à son amour.
Le Cœur Brûlant :
L’Amour du Seigneur est un feu qui brûle, une fournaise ardente nous sommes invitées à plonger notre cœur dans son cœur pour bruler de son Amour pour le Seigneur et pour nos frères.
La grâce de la fraternité.
En Jésus, en son cœur, nous nous reconnaissons frères et sœurs et nous nous portons les uns les autres dans une communion que seul l’Esprit peut tisser.
-Mission : La grâce de feu qui nous rend missionnaire. Prendre feu, rayonner de cet amour et témoigner de ce cœur qui nous a tant aimé !
Le feu est contagieux, découvrez-le ! 

Nous avons eu la joie d’avoir parmi nous Sr. Emmanuel du monastère de la Bonne Nouvelle de Bouaké Côte d’Ivoire.
Durant trois semaines nous avons eu de beaux partages et vécu des moments privilégiés comme le jubilé de la vie consacrée à Paray-le-Monial le 2 février. (Cf. reportage ci-dessus)
Sr. Emmanuel est maitresse de Chœur dans sa communauté depuis 2013 et c’est une fonction fondamentale pour la vie liturgique des Bénédictines. Cela demande un fort investissement de soi-même pour que la liturgie soit vivante et afin que chacune se sente bien épanouie pour chanter et glorifier le Seigneur, mais aussi pour que le chant soit harmonieux et unit à l’image de la communion fraternelle.
En effet les bénédictines se rassemblent pour chanter les offices 7 fois par jour, ce qui représente 6 à 7 heures d’offices chantés.
L’étude du chant est donc fondamentale et Sr. Emmanuel est venue faire un parcours de formation en France ces prochains mois.
Elle nous partageait que la particularité de l’Afrique c’est qu’en plus de l’étude classique du solfège, de la direction de chœur, de l’étude et l’enseignement des pièces, du soutien de la psalmodie, du choix du répertoire il y a l’étude du rythme et des divers instruments qui soutiennent le chant : La Kora, le Balafon, la cithare…
Il faut aussi savoir que chaque pays d’Afrique et même chaque région de Côte d’Ivoire a son propre rythme et pas seulement sa propre langue et son propre chant.
Au monastère de la Bonne Nouvelle Sr. Emmanuel s’attache à faire apprendre les chants avec le rythme car c’est aussi important que la langue.
A la Bonne Nouvelle il y a des sœurs de différents pays et régions et un moment particulièrement important pour souder la communion fraternelle est celui où Sr. Emmanuel permet à toutes les sœurs de se retrouver et de s’exprimer dans une composition de chants et rythmes qu’elle a créé pour que toutes s’expriment dans leur culture.
Cela permet un vrai échange, une reconnaissance de l’identité de l’autre, qui touche l’être au-delà des mots.
Les sœurs font alors l’expérience d’une joie profonde et d’une communion fraternelle qui s’instaure simplement avec le chant et la danse!
Souvent ces moments de chants ont brisé des murs d’incompréhension culturelles et de silences, nous témoigne-t-elle.
Nous remercions Sr. Emmanuel de ces belles leçons d’art de vivre fraternel et monastique, et avec joie en lui disant au-revoir nous lui avons « donné la moitié du chemin… ».

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Meilleurs vœux pour 2024

Chères familles, chers amis,
Les évènements si tragiques de l’actualité pourraient éteindre notre espérance et pourtant, la lumière de Noël, si fragile soit-elle, éclaire ce monde enténébré.
A chaque naissance, quelque chose de nouveau est mis au monde !
Jésus, Nouveau-Né, ouvre en nous des possibles que nous pensions inaccessibles,
il ouvre des chemins de vie là où nous ne voyions que des impasses.

A chacun, Paix, Force et Espérance pour faire grandir notre humanité.
Que le meilleur vous advienne en cette année 2024.

Mère Abbesse

Nos artisans ont de l’humour!


Alors qu’ils nettoyaient les chéneaux des toitures en face de notre chapelle,
nous entendant chanter durant un de nos offices,
ils ont laissé joyeusement leurs signes de louange sur nos toits!
Cela fait notre ravissement à la sortie de nos bâtiments…
Toutes les louanges plaisent au Seigneur!

Année 2023 à Venière

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Nous enchainons les festivités cette année avec le jubilé de platine de notre sœur Anne-Marie, ce mercredi 11 octobre.
Nous étions très émues lors de l’offrande des dons que sœur Anne-Marie a tenu à faire malgré son handicap.
Un grand moment fut aussi la remise de la bénédiction papale par Mrg. Wattebled.
Nous rendons grâce pour nos sœurs anciennes qui nous montrent le chemin de la confiance, de la persévérance et de la fidélité.

Le samedi 7 octobre nous célébrions le jubilé d’argent de notre sœur Marie-Paul.
Famille, amis, prêtres, sans oublier nos frères de la Pierre Qui Vire, étaient venus nombreux pour célébrer ces 25 ans de fidélité.

Une splendide journée fraternelle qui nous donne l’occasion de témoigner du bonheur à suivre le Seigneur!

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Le 8 juillet nous fêtions les 90 ans de notre fondation.
Pour cet évènement exceptionnel nous avions organisé une journée “portes-ouvertes” de 14h30 à 18h afin que nos voisins, nos proches amis et familles puissent découvrir les lieux essentiels de notre vie au monastère.
Chaque groupe avait pour guide une sœur qui les introduisait à notre art de vivre suivant la règle de Saint Benoît.
Après les visites nous avons pu échanger autour d’un goûter.
Puis nous avons proposé aux participants différents ateliers: Histoire de notre communauté, Témoignage de nos sœurs, Liturgie-Grégorien, audition de pièces d’orgues exécutées par nos deux sœurs organistes.
Et pour clore la célébration des Vêpres.
Quelques 200 personnes sont venues pour découvrir notre vie “à l’intérieur de la clôture”.
Beaucoup ont été touchés par la paix et la joie qui régnaient dans ces lieux.
Nous avons été sensibles à la bienveillance et à l’intérêt porté par chacun aux animations que nous avions organisées.
Ce fut vraiment une journée riche en amitié.

Ce jeudi 18 mai en la solennité de l’Ascension Sœur Agnès a fêté son jubilé de chêne!
Anniversaire des 80 ans de profession monastique pour notre centenaire.
Les jubilés de nos anciennes nous permettent de rendre grâce à Dieu pour le don de la fidélité et de la persévérance de nos sœurs dans l’ histoire de notre communauté de Venière où elles ont fait vœux de stabilité.

Elles sont un témoignage vivant du bonheur de vivre à la suite du Christ et dans la vie fraternelle.
(Vous pouvez lire son témoignage “sagesse de vie”sur ce lien )

 

 

Année 2022

Le 1er Octobre Monseigneur Benoit Rivière évêque du diocèse d’Autun, Châlon et Mâcon a conféré la Bénédiction Abbatiale à Mère Françoise-Emmanuel Vauchot.
Une importante assemblée composée de nombreux Abbés, Abbesses, frères et sœurs de monastères  ainsi que de communautés religieuses, consacrées, prêtres,  proches, fidèles et amis, ont accompagné notre communauté pour célébrer cet heureux évènement.
Nous vous invitons à vous joindre à notre joie et notre action de grâces.

Le jeudi 26 mai 2022, en la solennité de l’ As c e n s i o n du Seigneur, Mère Marie-Joseph Roduit, a fêté son J u b i l é d e 60 a n s de vie monastique
en l’ Abbaye Notre Dame de Venière.
Une célébration qui nous a rempli de bonheur.
Elle est grande la fidélité du Seigneur et il si est beau d’y répondre!

Le 22 février 2022 à la demande de 15 monastères de l’ordre de Saint Benoit, la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique a approuvé les statuts présentés et décidé la création de la Fédération « Notre-Dame de la Rencontre ».

A savoir : l’Abbaye Saint Vincent de Chantelle, l’Abbaye Sainte Marie de Maumont (et sa maison dépendante de Friguiagbé. en Guinée Conakry), l’Abbaye Saint Joseph et Saint Pierre de Pradines, l’Abbaye Notre Dame de Protection de Valognes, le  Monastère Sainte Scholastique d’Urt, l’Abbaye Notre-Dame de Venière, le Monastère La Paix Notre-Dame de Flée, l’Abbaye Saint Joseph de la Rochette, l’Abbaye Notre-Dame de Jouarre, l’Abbaye Sainte Scholastique de Dourgne, l’Abbaye Sainte Croix de Poitiers, l’Abbaye Saint Louis du Temple de Limon, en France, l’Abbaye de l’Assomption de Dzogbegan Togo, le Monastère de la Bonne Nouvelle de Bouaké, Cote d’Ivoire, et le Monastère Notre-Dame de Koubri, Burkina Faso.

Le 2 Mars 2022, faisant suite à la création de cette fédération, , le Président Guillermo L.Arboleda T. instituait, par décret, l’association de la Fédération «Notre-Dame de la Rencontre» avec la Congrégation de Subiaco Mont-Cassin de l’Ordre de Saint Benoît.

Ce 2 février 2022, notre sœur Marie-Élie a fait Profession Monastique, en la fête de la présentation du Seigneur au Temple, fête de la lumière, journée des consacrés.
Nous remercions tous ceux et celles qui ont participé à la cérémonie, Père Abbé Luc, les prêtres, nos amis, oblates et sœurs consacrées du Diocèse ainsi que tous ceux qui se sont unis à nous par la prière.
Témoignage de Soeur Marie-Elie : https://rcf.fr/vie-spirituelle/visages-diocesains